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La forte corrélation qui existe entre la consommation tabagique et le développement des maladies parodontales (Rota et coll. 1999) s'observe essentiellement sur les formes chroniques généralisées. Ces formes présentent un tableau clinique typique associant à la fois une inflammation parodontale, des dépôts bactériens souvent abondants, des pertes d'attache, des poches parodontales profondes (en particulier et essentiellement au niveau palatin ou lingual), des mobilités dentaires, parfois des suppurations, le tout accompagné d'halitose, de sensations de sécheresse buccale, de colorations sombres…
De façon assez paradoxale, le patient fumeur ne présente que peu de signes d'inflammation superficielle gingivale ; la gencive en hypoxie saigne peu en comparaison de l'importance de l'inflammation parodontale et les symptômes classiques de l'inflammation gingivite (œdème, rougeur…) sont le plus souvent absents, masqués par la vasoconstriction nicotinique (Kinane 2001). La discrétion des symptômes cliniques retarde et minimise la prise de conscience des patients de leurs problèmes parodontaux. Cela conduit le patient à consulter tardivement, une fois l'infection parodontale bien installée et déjà bien évoluée (avec mobilités dentaires, suppurations, récessions gingivales marquées…) ce qui compromet d'autant le taux de succès; dépistage et prévention ont donc un rôle tout particulièrement important chez ces patients fumeurs.
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